lundi 26 mars 2018 Actualités
Pièces de monnaie en "frappe médaille"

La frappe en médaille permet la lecture avers/revers dans le même sens, exactement comme une médaille pendue au cou, que l'on retourne pour découvrir l'autre face. Normalement frappés traditionnellement en monnaie, certains francs ont été accidentellement frappés en médaille d'où l'appellation "Frappe Médaille" et ces monnaies fautées sont donc considérées comme rares et cotées.

Pièces de monnaie en métal de cloche

Vu les difficultés à trouver des métaux pendant la Révolution, celle-ci ayant dévastée les signes religieux, environ 100 000 cloches seront fondues en 1792. Celles-ci furent fondues et mélangées au cuivre pour frapper de nouvelles monnaies ; ce qui leur donnait une sonorité différente et un aspect plus poreux vu la plus forte concentration d'étain. On appela ce métal "le métal de cloche".

Pièces de monnaie trouées

Durant la première guerre mondiale et jusqu'en 1946, les pièces de 5, 10, 20 et 25 centimes en nickel, en maillechort, en zinc et en fer vont subir une transformation : la perforation au centre (le fameux sou troué) dû essentiellement au fait de gagner du métal en ces périodes de guerre et de disette. Elle donnait aussi la possibilité de les accrocher sur une ficelle pour ne pas les perdre dans des poches trop usées.

Pièces de monnaie satiriques

Sous le gouvernement de Napoléon III, et à la suite de sa défaite de Sedan contre les Prussiens en 1870, 80 000 soldats furent emprisonnés. Pour se venger de cet abandon ils firent des "monnaies satiriques" (caricatures grotesques de Napoléon III) sur les pièces qu'ils avaient en poche, révélant de véritables artistes, grâce à la finesse des gravures mais qui resteront anonymes car malheureusement aucunes ne seront signées. 

Timbres-monnaie ► Monnaies de nécessité

Du milieu de 1920 jusqu'en 1922 la pénurie de petites pièces entraina la mise en circulation de Timbres-monnaie. Le Timbre Poste était placé dans un boitier circulaire, en aluminium ou en fer blanc, muni d'un couvercle transparent. Le dos du boitier pouvant comporter une publicité et la valeur faciale du timbre donnant la valeur monétaire.

Séries "FLEURS DE COINS"

Les pièces constituant les séries "fleurs de coins" émises par la Monnaie de Paris sont des exemplaires numismatiques des monnaies courantes frappées dans la même année. Elles sont fabriquées hors du circuit industriel, frappées à cadence réduite, avec des coins neufs et polis, sur des flans sélectionnés et traités spécialement. Dans les boîtes FDC des années 1964 à 1967, les pièces sont sous étui plastique non scellé et généralement enduites d'une fine couche d'huile protectrice. Depuis 1968, toutes les séries FDC sont scellées hermétiquement sous plastique dans une boîte dont la présentation a changé plusieurs fois au cours des années

Les PIEFORTS

Ils existent depuis plusieurs siècles. Leur première apparition sérieuse se situe vers la fin du règne de Philippe-Auguste (1180-1223). A l'origine, leur frappe fut exécutée par les graveurs généraux et envoyée aux ateliers monétaires provinciaux pour servir de modèles à la fabrication des espèces courantes. Le flan du même métal que la pièce correspondante, mais plus épais était toujours un multiple du poids de celle-ci (généralement le double). De nos jours encore, la tradition de fabriquer des PIEFORTS est conservée. Jusqu'en 1968, la Monnaie de Paris en produisait occasionnellement lors de la création de nouvelles espèces. Depuis, elle diffuse parallèlement à chaque émission annuelle de type courant, une très petite quantité de piéforts fabriqués en divers métaux. Présentés sous emballage plastique scellé et accompagnés d'un certificat de garantie, ils représentent actuellement des objets de collection au même titre que les essais, pré-séries ou boîtes Fleurs de Coins.

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